Certains ont tendance à penser que la gestion de l’humain et l’IA sont difficilement compatibles sur du long terme au niveau professionnel. Est-ce vrai ? On ne le dira jamais assez : les Hommes sont la richesse d’une entreprise. Sans leurs compétences et leur présence quotidienne au bureau, rien ne se fait. Mais quelles sont les éventuelles limites de l’IA ? Comment mettre systématiquement l’humain au centre des recrutements ?
Profiter des bienfaits de l’IA
Il est nécessaire d’avancer avec son temps. Toutes les nouvelles technologies mises en place permettent de faciliter notre quotidien. L’intelligence artificielle nous apporte des avantages non négligeables par exemple : gagner du temps (que nous pourrons utiliser à gérer plus de projets), gagner en efficacité et en réactivité, gagner en visibilité (moins de formalité, plus de rapidité…), communiquer de façon simultanée avec le monde entier (l’information est transmise en un temps record, on utilise moins de papier et les résultats se ressentent plus vite tout en restant qualitatif), s’informer en temps et en heure des recrutements en cours et développer la marque employeur et faire connaître une société plus rapidement.
Cette intelligence artificielle nous a fortement aidé pendant les deux derniers confinements, rappelons-le. Même si elle ne remplacera jamais le contact humain, elle nous a permis de garder le lien et ce même si nous étions tous séparés. Ne pourrait-on pas utiliser l’IA pour progresser et donner à l’Homme la place qu’il mérite ? Après tout, l’humain est au centre de tout, même au centre des recrutements.
L’humain, au centre de tout
Le rôle des DRH est de plus en plus important au sein des sociétés. Cela s’est d’autant plus prouvé cette année (confinement, télétravail, accompagnement professionnel et humain des collaborateurs…). L’IA, via la digitalisation et l’automatisation de nombreuses procédures de travail ne pourrait-elle pas justement aider les services RH à gagner du temps ?
De cette façon, il est plus aisé de passer du temps avec les collaborateurs pour les accompagner dans leur montée en compétences. Malgré toutes les nouvelles technologies mises en place, l’humain passera toujours avant tout.
Ces technologies sont créées par l’humain pour l’humain. Qu’on le veuille ou non, elles ont leurs limites bien heureusement. Prenons l’exemple des recrutements : nous avons de nombreux outils avec lesquels nous trouvons des CVs de qualité et ce rapidement (la plupart du temps). Les visios nous aident à établir un premier contact et à avancer dans le processus de recrutement, c’est très bien. Cependant, rien ne remplace un entretien physique, c’est d’ailleurs en règle générale, la continuité des entretiens virtuels.
Il est important de se rencontrer, d’échanger, d’avoir accès à des éléments difficiles à cerner en visio (communication non verbale, comportement du candidat, capacité à communiquer en face à face…). Une présence physique (entretiens de recrutements pour les candidats ou entretiens individuels pour les employés) est primordiale. Elle aide à créer un lien, génère une relation de confiance et permet même à l’employeur de gagner en visibilité. Tous ces échanges contribuent fortement à la marque employeur d’une société. Rappelons-le, les employés/candidats nous portent et font la réputation d’une société, ils sont nos premiers ambassadeurs.
L’IA est en quelque sorte une introduction rapide qui va permettre une continuité dans les relations. L’automatisation des processus de recrutement est un réel bienfait car le gain de temps peut ensuite être utilisé pour développer les relations humaines. Éléments initialement paradoxaux, ne pourrait-on pas utiliser l’IA pour “humaniser” les recrutements ?
Se servir de l’IA pour “humaniser” les recrutements ?
Comment humaniser des recrutements via des produits 100% technologiques, numériques et digitalisés ? L’humain restera toujours au centre des recrutements. Les outils tels que la visio, la digitalisation, les jobboards, cette capacité à avoir accès à l’information aussi facilement ne sont qu’une introduction pour aller à la rencontre des candidats lors des recrutements. Les candidats sont plus à l’aise, moins stressés et donnent le meilleur d’eux-mêmes, car ils restent naturels.
Cette première transition est idéale car premièrement, on cerne mieux la personnalité du candidat. Deuxièmement, le lien s’établit de façon moins formelle et enfin, une relation de confiance se construit dès le début.
Tout a un lien : l’IA était déjà présente mais les confinements n’ont fait que la renforcer. Les process de recrutement ont continué et à travers ceux-ci candidats et recruteurs ont établi un lien humain (en prenant des nouvelles les uns des autres) et un lien professionnel (en discutant du poste à pourvoir, des compétences requises…).
Suite à ce premier filtre, le processus peut continuer si les deux parties sont intéressées. Il s’agit ensuite de se retrouver dans les locaux, de faire un co-walking, de discuter autour d’un café. N’oublions pas que les hardskills peuvent se vérifier via les diplômes, les expériences ou des tests techniques. Pour les soft skills, l’échange humain est essentiel. Les candidats parlent souvent de “feeling” eu ou pas avec le recruteur, c’est un élément constitutif majeur du processus de recrutement et il peut difficilement se faire via un entretien virtuel. L’échange humain rassure et conforte dans une décision. Comme le robot ne peut pas remplacer l’homme à 100%, l’IA ne peut pas remplacer le lien social entre les gens.
De la même manière que les contraires s’attirent, ne pourrait-on pas partir du principe que l’IA et les relations humaines peuvent former un beau binôme pour plus d’efficacité et d’épanouissement ? Toutes les crises économiques, sanitaires ou autres nous prouvent que l’humain est au centre de tout, au centre de la vie, au centre des décisions, au centre des recrutements. Au fil des années, toutes les nouveautés ont été créées par les Hommes pour faciliter la vie des gens. L’IA est un ensemble de technologies utiles qui aident quotidiennement les hommes et femmes à exceller dans leur domaine. Autant s’en servir.