On ne fait qu’en parler et surtout depuis un an de pandémie : la qualité de vie au travail (QVT). De nos jours, les salariés ne peuvent plus juste travailler pour un salaire et s’en contenter. En effet, il y a tout un processus à prendre en considération : les conditions de travail, les méthodes de travail, le bien être des salariés et la montée en compétences. De quelle façon donc la QVT influe-t-elle sur la qualité du travail? Les salariés n’ont-ils pas aussi un rôle à jouer ?

La QVT, un vecteur de performance ?

Une définition s’impose. Selon l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail), la Qualité de Vie au Travail regroupe plusieurs éléments: les relations sociales et de travail, le contenu du poste, l’environnement de travail, la réalisation et le développement personnel et enfin, l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle.
En théorie, c’est beau, c’est utile et c’est même vital pour le bien être des collaborateurs. Lorsqu’on va sur les réseaux sociaux, tout le monde en parle, toutes les sociétés en font la promotion. En pratique, quelle est la marche à suivre ? Quelles sont les actions à mettre en place ?

La QVT se cristallise à travers de nombreux axes permettant aux collaborateurs de se sentir évoluer au quotidien avec épanouissement et efficacité. Après tout, l’idée est que chaque salarié se sente assez bien pour être productif. Quelles sont les différentes méthodes mises en place au sein des entreprises pour y parvenir ?
Plusieurs choses sont mises en place : une culture d’entreprise saine ; l’organisation de séminaires, de rassemblements, de voyages professionnels ou tout le monde peut réseauter tout en travaillant ; une bonne atmosphère de travail ; des formations régulières pour les salariés ; une communication constante et transparente entre les collaborateurs, les managers et la direction ; des bilans trimestriels, semestriels, annuels ; un confort au quotidien (bureaux, chaises ergonomiques, téléphone de fonction, salle de sport…) ; un management de proximité ; une écoute active de la part des managers ; un accompagnement des collaborateurs pour une véritable montée en compétences ou encore une mobilité interne pour permettre à tous d’évoluer.

Les salariés ont aussi un rôle à jouer !

Ce n’est pas seulement à l’employeur de s’évertuer à ce que les collaborateurs se sentent épanouis dans leurs fonctions professionnelles. Les salariés ont aussi un rôle majeur à jouer dans ce cadre. Comment ? Chacun doit faire un pas vers l’autre. Il s’agit d’une véritable collaboration bipartite ou tout le monde doit y mettre du sien. Si tous les indicateurs sont au vert et que l’employeur respecte la QVT, l’employé doit faire preuve de professionnalisme en atteignant ses objectifs (ou en essayant du moins), en étant productif et donc en aidant l’entreprise à croître. C’est bien de recevoir mais il est aussi important de donner, de rendre la pareille.
On entend souvent parler des efforts faits par les entreprises pour améliorer les conditions de travail ou de leurs erreurs, de leurs faux-pas. Le moindre mot mal interprété sur les réseaux sociaux peut créer un tollé et entacher leur réputation. Les collaborateurs, en contrepartie de cette QVT mise en place, ont une double responsabilité: faire grandir la société au quotidien et la représenter aussi bien en interne (nouveaux arrivants, cohésion d’équipe…) qu’à l’externe.

En résumé, la QVT peut permettre aux salariés d’être plus performants si les actions mises en place sont ciblées, efficaces et tournées vers le bien être au travail. Ces dernières années ont vu émerger de multiples démarches pour améliorer les conditions de travail au quotidien, c’est indéniable. Certains le font pour la publicité lorsque d’autres pensent réellement aux bienfaits professionnels, personnels et humains sur du long terme. Travailler et réussir en entreprise est une histoire d’équilibre et de communication entre deux partis: le collaborateur et le dirigeant. Chacun doit y trouver son compte: on avance ensemble et les intérêts de chacun sont respectés.